Je passe beaucoup de temps à m'habiller, à m'écouter, à me regarder dans la glace. J'ai peur de parler, qu'on m'interrompe, qu'on ne me comprenne pas.

Je discerne vite chez l'autre ce qui ME manque.

J'ai peur de la réaction de l'autre à mon égard, dans ses paroles, dans son regard. Je me compare.

Je cherche à sauver l'autre à tout prix, c'est-à-dire à le rendre comme moi...  Et je suis prêt(e) à me sacrifier pour cela !!

Quelle absurdité.

L'autre n'est pas mon repère.
Il est finalement le reflet de mon manque de convictions personnelles, et je cherche à lui plaire pour qu'il me rassure.

Et puis, je crois que je cherche à être aimé plutôt qu'aimer.

En plus, j'ai été interpellé(e) dimanche à l'église. Finalement, je crois que je ne sais même pas ce qu'est aimer...

Bon, allez, je vais lire la Bible, chaque jour, pour faire de moi un être plein de convictions.